Etape 19 - Garden Route - Wilderness National Park
Mardi 18 octobre 2016. Après ce bon petit steak d'autruche, cap au sud, vers la Garden Route***. Rattrapage du programme oblige, nous ferons l'impasse sur Mossel Bay et la caravelle de Bartolomeu Dias, le premier navigateur à avoir doublé le Cap de Bonne espérance. Ce sera pour une prochaine fois. La Garden Route (Route des jardins) suit grosso modo la côte entre Mossel Bay et l'embouchure de la Storm River, dans le Tsisikamma Park. Pour faire plus simple, en épousant la côte, la route permet de découvrir de superbes plages de sable blanc au sud et de jolies montagnes au nord. Avany l'arrivée des colons, la région était recouverte d'une immense forêt primaire dont on retrouve les vestiges au Wilderness National Park***. Cela tombe bien, c'est justement ici que nous allons. L'idée est de traverser le parc en canoé... Sauf que... Nous arrivons avec 15 minutes de retard et la personne chargée de la location des embarcations nous fait comprendre qu'il est trop tard. Arghhhhhhhh ! Léa fait la tête... Eh oui, il va donc falloir marcher. Direction le Half collared kingfisher trail***.

Une petite heure de marche et puis s'en va à travers les vestiges de ce que fut autrefois l'immense forêt primaire dont il ne reste plus que quelques stinkwood trees et yellowwood trees, emblêmes de cet espace désormais protégé.

Le trek que nous choisissons reste le plus populaire du parc. Il permet par un ingénieux système de passerelles, de chemins escarpés et de sentiers protégés de longer la rivière Serpentine qui traverse le parc et de s'enfoncer au coeur de la forêt primaire.

Au-dessus de la canopée, le Half collared kingfisher trail*** s'enfonce dans la forêt primaire, très fraîche, alternent les jolis points de vue, et permet de découvrir une belle cascade.

On peut, selon le Routard, y rencontrer le très coloré Touraco Louri, oiseau endémique de la côte sud de l'Afrique...

Mais le vrai intérêt du Half collared kingfisher trail est d'accéder sans difficulté à la rivière Serpentine qui traverse le parc. On peut même passer d'une rive à l'autre grâce à un ingénieux système de bac !

Au loin, on entend même les baboins chahuter dans les arbres. De quoi semer le désordre parmi la centaine d'oiseaux qui viennent ici nicher en toute tranquillité.



Bon, voici la fin du trek. Pas mal, mais pas inoubliable. Et puis le regret de n'avoir pas pu faire la rando en canoé... Encore plus après avoir croisé des gens qui remontaient la rivière en pagayant. Pour couronner le tout, je m'aperçois trop tard qu'Eden Adventures avec qui je pensais faire l'excursion était encore ouvert à notre arrivée... Bref, sale journée.


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